samedi 7 mars 2015

EXPO ORIGINES À L'UPV

Visite à l’exposition ORIGINES

            Hier matin, nous avons visité l’exposition de Moussa Sarr, qui est un intégrant de l’association Origines. Moussa Sarr est un homme sénégalais, originaire de Fadiouth, une petite île au sud-est de Dakar. Dans cette île, qui est aussi appelée Île aux Coquillages, il y a beaucoup d’enfants qui n’ont pas les moyens pour continuer leurs études. Leurs parents n’ont pas l’argent nécessaire pour acheter les livres, les cahiers, les uniformes… L’objectif de la fondation de Moussa est de collecter de l’argent, moyennant l’organisation d’ expositions et de concerts, pour aider les enfants de Fadiouth et d’ Ehidj à poursuivre leurs études.

            Moussa nous a raconté plein de choses du Sénégal. C’est un pays assez calme, dont la caractéristique principale est l’hospitalité des habitants. L’individualisme n’existe pas dans la société du Sénégal. Par exemple, les sénégalais ne disent pas “ma maison”, mais “notre maison”. C’est très différent chez nous. En plus, il nous a expliqué que les principales ressources économiques du Sénégal sont la pêche et l’agriculture. La religion la plus majoritaire au Sénégal est la religion musulmane, mais il y a tolérance religieuse.

            Le Français parlé par Moussa était un peu différent de celui qu’on entend en France. Cela m’a attiré beaucoup l’attention. Par exemple, la prononciation de la lettre r est différente. Il faut dire que les enfants du Sénégal parlent le Wolof, le Serer, le Tukolor…et ils apprennent le français à l’école.

            Au Sénégal, tout le monde veut aller à l’école. Moussa nous a dit que, le première fois qu’il est venu en Espagne, il a été surpris de voir que les écoles étaient entourées par de hauts murs. Au Sénégal, les écoles n’ont pas de murs; personne n'y veut  faire l’école buissonnière. Ici, en Espagne, c’est assez différent. Cela c’est étonnant, mais aussi triste. Ceux qui veulent apprendre ont des difficultés pour aller à l’école, et ceux qui n’ont aucune difficulté n’ont jamais envie d’y aller.

            Moussa a insisté sur l’importance de l’éducation et de la culture. Je suis d’accord avec lui. Je trouve que l’objectif de l’association Origines est admirable. L’éducation est nécessaire pour grandir, elle est essentielle. C’est pour cela que tout le monde devrait avoir les mêmes chances d’aller à l’école.  

            Dans cette exposition, on a vu des photos d’enfants de Fadiouth et d’Ehidj. Elles étaient vraiment belles. J’ai photographié celles qui m’ont plu le plus. Les voici!




Les élèves de l'école, pendant une petite conférence sur l'importance de l'hygiène.


À mon avis, c'était la photo la plus belle de l'exposition. La petite fille s'appelle Coumba, et elle est en train de faire ses devoirs ou d'écrire quelque chose. J'aime bien sa coiffure!


Une autre élève, qui fait aussi les devoirs.


Les élèves quand le professeur est sorti de classe pour aller chercher des craies. Ils ont l'air de s'amuser bien!



Un élève très appliqué. 



Les garçons qui sont allés pêcher.


Sofía García Claramunt, 1º BACH.