Tout le monde connait la fête d'Halloween. Sinon, en voici un petit rappel fait par nos élèves :
Mais connaissez-vous la fête des Betteraves Grimaçantes qui se célèbre en Lorraine et en Bretagne (France) le 31 octobre ? Les élèves de français de l'IES Serpis vous proposent de découvrir cette tradition 100% française.
Et pour terminer, une petite chanson de squelettes :
Projet dirigé par la professeure Ana Roma.
Le
Rommelbootzen (= la fête des betteraves grimaçantes)
Si Halloween a envahi la France à la fin des années 90, une
fête similaire existait déjà en Bretagne et en Lorraine (deux régions
françaises). La veille de la Toussaint, les enfants creusaient des visages dans
des betteraves pour y mettre des bougies. Ces lampions étaient alors placés sur
les rebords des fenêtres pour effrayer les passants.
Cette période était propice à la récolte et la consommation
de légumes de saison et, parmi les classes les plus modestes de la population,
c’étaient des légumes de type racine comme les betteraves, dernière récolte
avant l’hiver.
Cette tradition est vieille depuis plus de 3000 ans et
s’inspire des fêtes mythologiques communes à beaucoup de peuples celtes (tribus
gauloises, Gaëls irlandais…) et elle marquait le passage d’une année à une
autre. À l’époque, c’était la fête de Samain (célébration païenne), celle de la
transition, du passage et du renouvellement : on croyait qu’à ce moment
particulier les mondes réels et spirituels ne formaient plus qu’un. Les dieux
et les défunts se mêlaient donc aux vivants, et il était coutume de leur
laisser offrandes et présents pour les honorer et les apaiser.
De nos jours, on creuse ces fameuses betteraves (les
Rommelbootzen en langue celte) pour obtenir des visages soit un peu grimaçants,
soit un peu amusants ; des petits êtres gentils ou méchants ; une
autre façon de fêter le 31 octobre, la veille de la Toussaint.
Ana
Romá
(professeure
de français)
El
Rommelbootzen (festa de les
remolatxes)
Si Halloween va envair
França a final dels anys 90, una festa semblant ja existia a la Bretanya i la Lorena (dues regions franceses). La vespra
de Tots Sants, els xiquets excavaven rostres a les remolatxes per posar-hi
ciris. Aquests fanalets eren llavors col.locats a les vorades de les finestres
per a espantar els transeünts.
Aquest període
era propici per a la collita i el consum
de verdures de temporada i, entre les classes més modestes de la població, es
tractava de vegetals de tipus arrel com les remolatxes, última collita abans
l’hivern.
Aquesta tradició
és antiga des de fa més de 3000 anys i s’inspira en celebracions mitològiques
comunes a molts pobles celtes (tribus gal.les, gaels irlandesos...) i marcava
el pas d’un any a un altre. En aquella època, era la festa de Samain
(celebració pagana), la de transició, pas i renovació: es creia que en aquest
moment concret els mons reals i espirituals es convertien en un. Els deus i els
morts es barrejaven amb els vius, i era costum deixar-los ofrenes i regals
per homenatjar-los i apaivagar-los.
Avui dia, excavem
aquestes famoses remolatxes (les Rommelbootzen en llengua celta) per obtenir cares
sigui una mica lletges -per fer ganyotes- , sigui una mica divertides; xicotets
éssers amables o malvats; una altra manera de festejar el 31 d’octubre, la
vespra de Tots Sants.
Ana
Romá
(professora
de francès)